lundi 29 mars 2010

mal de coeur

Aujourd'hui, je ne vais pas bien. Je me rappelle d'un lundi soir que tu avais passé dans mon château rose, tu avais préparé un pâté chinois pendant mon rendez-vous chez la Polonaise, 100$/heure pour apprendre à mieux t'aimer. Tu m'avais dit tu vas rentrer tard, il faut que ton souper soit prêt et tu m'avais attendu sur le divan, avec ta musique et ton sourire tellement wow ton sourire et sincère crisse, j'y croyais donc ben fort quand tu me voyais, tu m'embrassais et entre toi et moi, cette complicité à rendre jaloux tous les amoureux autour. J'aimerais trop ça comprendre, il est où le brouillon de cette histoire-là, est-ce qu'on peut effacer et recommencer, je sais pas trop où, à quel moment tout a foutu le camp, qu'est-ce que j'ai dit, pourquoi je suis toute seule sur le divan bleu alors qu'on était tellement bien, toi et moi ensemble.

2 commentaires:

LaFille a dit…

"Poser directement l'encre sur le papier pour perdre la possibilité d'effacer."

...il n'y a jamais eu de brouillon :(

Unknown a dit…

Merci Anna de m'accepter dans ta gang de 2... c'est tellement beau ça "j'y croyais donc ben fort quand tu me voyais, tu m'embrassais et entre toi et moi, cette complicité à rendre jaloux tous les amoureux autour"... on a toutes vécues ça nous autres, les amoureuses de gars qui sont faits pour des affaires courtes... lâche pas, la peine ça te rend encore plus poète!!!