dimanche 14 mars 2010

ça va finir par passer

J'ai encore ton adresse qui traîne dans mes favoris pis je te lis sauf qu'à chaque fois, la même chose, ça me laisse comme un goût de métal dans le fond de la gorge. Pis ton numéro de téléphone sur un papier en coeur, caché dans la boîte que tu m'avais offerte, avec mille choses qui me font penser à toi, dans la boîte, dans le coffre bleu du salon, très loin cachée parce que tsé des fois, c'est tentant de réouvrir tout ça. Tu parles de ces filles-là pis je me dis fuck pourquoi tu parles pas de moi pis tu parles d'une première de théâtre pis je me dis fuck pourquoi on y est pas allé ensemble pis tu parles d'acheter un chat pis je me dis fuck j'haïs les chats.

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